Un vase traverse la pièce plongée dans la pénombre. Un homme évite de justesse l’objet volant qui alla s’écraser violemment contre l’un des murs immaculés. A l’autre bout de ce lancé presque expert, Karoline Rose Longwood. Droite comme un I. Les traits de son visage pourtant si doux d’apparence, sont ici sévères au possible. Sa mâchoire bien dessinée est crispée. Son regard noir. Replaçant une mèche blonde derrière son oreille l’air de rien, elle inspire. Profondément. Les quelques personnes présentes dans le casino à cette heure aussi matinale, retiennent leur respiration. Ici, on sait … On sait que Karoline ne s’énerve pas souvent. Que ses excès de contrariétés sont souvent canalisés par ses actions sous couverts, ses gardes du corps ou par un tour de main magique et invisible mettant toujours en cause la petite fiole mystère qui ne la quitte jamais. Il suffit de 4 gouttes dit la rumeur … Karoline est ce genre de femme. Une femme en parfaite maitrise, mystérieuse, énigmatique. Une femme également fascinante de par cette lueur de douce folie que l’on peut voir de temps à autre reluire dans son œil bleu profond. Une femme dangereuse.

Karoline se racle la gorge, se penche sur la table basse et allume l’une de ses longues et fines cigarettes. Tous les yeux sont rivés sur la flamme sortant de son zippo en argent. Elle tire sur sa cibiche blanchâtre. Pose le regard vers l’incriminé quelques secondes … Karl. Relève élégamment le menton et souffle sa fumée avec lenteur. L’instant semble durer des heures. Elle le sait et en profite. Lorsqu’enfin notre patronne semble décidée, son être se retourne vers l’un de ses gorilles. Un hochement de tête suffit. Karl panique. A-t-il bien vu ? « Non, non, non ! Miss K attendez ! Je vous la récupérerais la cam, je vous le jure !!! Miss K !! Putain non quoi … je vous dis que je peux la récupérer !! » Trop tard. La silhouette de la jeune femme s’éloigne déjà. Indifférente aux cris et aux supplications. Dans le fond du casino, elle passe une grande porte battante rouge estampillée « Privé ». Elle tourne deux trois fois en rond, insatisfaite, se dirige vers l'un des tout nouveau modèle de téléphone à cornet et compose un numéro de mémoire. « Karl a planté. J’ai besoin de toi. » La conversation est brève, concise. Lorsque Karoline raccroche, un infime sourire à reprit place sur son visage. Ce qui fait d’elle ce qu’elle est, c’est aussi ça : de savoir rebondir en toute circonstance, d’avoir toujours le contact qu’il faut dans le milieu qu’il faut. Une fois de plus, sa réputation sera sauve. Ce n’est probablement pas pour rien que son établissement est devenu depuis son arrivée, le lieu par excellence réunissant les plus importants de l'état, les hommes du gouvernement comme les chefs de gangs, afin que ces derniers puissent traiter avec chacun d'eux sans que ces différentes affaires soient à l'origine d'un quelconque jugement ou emprisonnement. Ici c'est un peu le pendant noir de club de Gatsby. Tout ce qui est interdit là-bas, est ici autorisé. Ou presque. Un lieu de vice sous couverture. Bien que tout le monde sache parfaitement ce qui se trame au BrightShare, Karoline sait parfaitement comment couvrir ses arrières, ses affaires et ne jamais se retrouver sous les verrous. Une habilité déconcertante mais surtout irritante au possible pour ces quelques flics avides de justice qui ne rêvent que de la voir à l'ombre et son casino détruit. C'est bien elle qui se charge parfois de faire passer de la drogue, des clandestins ou même des femmes dans tout le pays. Au BrightShare, c’est un peu le No man’s Land : un territoire à l’étrange neutralité où le business (un business entièrement illégal cela va sans dire) semble profiter à tout le monde. Enfin ... à Miss K. surtout.


Fille unique élevée par une mère Allemande expatriée aux USA et un père américain absent. Fille de Chicago (Sin City avant l'heure) ou plutôt ses alentours éloignés et défraichis. Qui aurait pu croire qu’elle en arriverait là un jour ? Et bien plus de monde que vous ne l’imaginez cher lecteur ! Car les apparences sont trompeuses … Karoline a toujours eu ce petit quelque chose en plus, cette étincelle de détermination plus vibrante que la majorité de la population. Peu furent ses « proches » à être véritablement étonnés en apprenant que la belle avait réussi à se faire passer la bague au doigt par l’un des plus gros partis de l'état. Lui, patron d'un empire dans l'automobile et elle, jeune bunny encore un peu maladroite. Il avait 52 ans, elle en avait 21 … Les paris étaient lancés ! ( Dans tous les sens du terme ). Certains disent que le destin de Jonathan Longwood fut scellé le jour où il posa le regard sur elle et énonça ses premières avances. D’autres lui accorde quelques mois de plus … lorsque Karoline annonça à l’homme d’affaire sa grossesse surprise ...Tu parles d’une surprise ! Il aura suffi d’une nuit, une seule nuit d’ébats non protégés pour que la vie prenne un virage sec et radical.

Voyant que l'homme d'affaire n'était pas prêt de céder un seul centime pour l'éducation de cet enfant, notre future ex-bunny menaça de dévoiler publiquement leur mésaventure, de jouer les pauvres victimes et de trainer son nom dans la boue. Ca, ce sont les bruits qui ont filtrés. Ce sur quoi tout le monde semble plus ou moins se mettre d’accord. Pour le reste … Le mystère plane. La méthode reste secrète, précieusement tue. Karoline n’en parle jamais … JAMAIS ! Le seul à savoir, fut son avocat. Un avocat qui semble aujourd’hui s’être volatilisé dans la nature. Car notre blonde aurait pu s’en tenir à quelque millions en poche mais c’est un contrat de mariage qu’elle remporta. Un contrat qui – à la mort de son époux - la propulsa bientôt à la tête d’un monde dont elle apprendrait vite à maitriser les ficelles d’une main de maître.

Et concernant cette mort en question, on ne peut pas vraiment dire qu'elle passa inaperçue. Bien que l'on attribuait à Jonathan Longwood nombre incalculable d'ennemis (particuliers ou concurrents), tous les regards se tournèrent vers la belle et jeune blonde que l'on savait arriviste et ambitieuse. L'image était trop facile … La croqueuse de diamant faisant mordre la poussière à l'un des plus grands. Empoisonnement. Certains disent qu'assise dans son sofa en maillot de bain, elle laissa Jonathan agoniser des longues minutes sous ses yeux, les pupilles révulsées et la langue gonflée, avant de daigner appeler les secours.

Bien sur il y eut procès. Karoline se souvient encore des gros titres, des photos et des journalistes la poursuivant. De toute l'effervescence que provoquait ce changement radical. De ce scandale, madame Longwood en ressorti blanchie, riche, puissante et aux abois comme jamais. Les crocs acérés, celle que l'on surnommait déjà Miss K. su rapidement s'entourer des personnes appropriées afin de très rapidement devenir aussi prédatrice que son mari dans le milieu … si ce n'est plus encore …

Du côtés des proches, c'est sans vraiment le savoir, qu'ils gardent constamment un canon sur leurs tempes. Les détectives privés, les tueurs à gage, les balles, ce n'est pas ce qui manque dans cet univers qu'elle a fait sien. Au bord de la paranoïa, Karoline finit par s'isoler dans sa cage dorée au coeur de Chicago. Son casino. Elle engagea les plus sauvages et les moins compréhensifs des gardes du corps et se fit construire une sorte de villa fortifiée un peu à l'écart de la ville où elle réside désormais accompagnée de sa fille surprotégée et actuellement âgée de 12 ans. Il est rare de la voir hors du casino ou de la villa et surtout seule. Karoline est presque toujours accompagnée d'un garde.

Aujourd'hui, Karoline Longwood continue de toucher beaucoup d'argent grâce aux actions de son mari ainsi que grâce à son casino. Miss K. n'est plus qu'un simple nom mais une réelle institution dans le milieu. Une femme au pouvoir inconsidérable, crainte et respectée par les uns, haïe par les autres. On la dit femme fatale, séductrice et dangereuse. A l'image d'une mente religieuse. Le bruit court également, qu'elle serait atteinte d'une certaine folie la rongeant de l'intérieur … A vrai dire, comme beaucoup de ces légendes qu'on a du mal à cerner de part leur inaccessibilité; on invente, on raconte, … On se crée des histoires et des chimères. Car peu peuvent vraiment se vanter de bien connaître Karoline Longwood mais tous aimeraient à lui gratter l'un ou l'autre secrets bien gardés …

pseudo/prénom : Ally › âge : il change tous les jours › présence : régulière › où as-tu connu le forum ? bazzart › un commentaire à faire ? coup de coeur pour le contexte, les PVs et l'acceuil extra des membres et de l'équipe admin. Ca donne envie de poursuivre ! › crédit de la fiche : tumblr › personnage inventé, scénario, pv ? pv

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<span class="taken">diane, kruger <b>›</b></span> katherine, rose longwood.