et je taille des sourires sur les joues des princesses.

« Papa arrête ! Arrête s'il te plait ! Non, laisse-la ! » Regard noir. Son père n'a que faire. Que vaut la parole d'un enfant là-dedans, hein ? Que valent les mots d'un gosse de sept ans face à un puissant homme d'affaire ? « Reste en dehors de ça Heathcliff. » tonne-t-il de cette voix autoritaire qui fait trembler l'enfant. Cliff se recroqueville sur lui-même. Il monte dans sa chambre en courant, trébuchant dans les escaliers de cette maison si grande qu'elle en est inconfortable, étrangère, que chaque pièce lui fait peur. Il se réfugie sous son lit, il se bouche les oreilles, il se balance en se chantant une berceuse pour ne pas entendre les protestations de sa mère, pour ne pas entendre le fracas des coups. Il a sept ans, et il se promettra pourtant de ne jamais avoir de femme. De ne jamais avoir d'enfant. De ne pas être comme son père, de ne pas devenir aussi froid, aussi impérial, aussi violent. Au début il ne comprenait pas. La jalousie, tout ça, ça le dépassait. Il se demandait pourquoi sa mère ne partait pas. Mais à cette époque, on ne divorce pas. Sinon, on se retrouve à la rue. Et sa mère préfère offrir à son fils le confort et l'argent que d'être elle-même en sécurité. Voilà pourquoi Heathcliff, sept ans, se sentira coupable toute sa vie de la vie de femme battue de sa tendre mère. Voilà pourquoi il commencera à se mettre entre eux. Et à prendre les coups à sa place, en silence.

« Je m'en vais. » Ses parents le dévisagent. Sa mère, elle, ressent comme du soulagement. Son père lui, un certain désemparement. « Non, tu ne partiras pas. » tonne-t-il. Mais ça fait un moment que Cliff, âgé maintenant de dix huit ans, n'a plus peur de son père. Il a bien trop pris de coups pour le craindre réellement à présent. Il lui lance un regard interrogateur, comme pour lui demander ce qu'il fera pour le retenir ici au Royaume-Uni et surtout, dans cette maison où il ne supporte plus rien. « Sinon, je tue ta mère. » Heathcliff essuie un long frisson. Il n'avait pas pensé à ça. Pas du tout. Il baisse les yeux, soudain désemparé. Il n'a aucun avenir ici il le sait. Lui ce qu'il veut, c'est exploiter sa seule passion : le piano. Vivre d'amour et d'eau fraiche, un nouveau départ dans une ville où il ne connait pas les recoins les plus sombres pour s'y être caché. Il dit alors qu'il restera. Il dit alors qu'il ne s'enfuira pas. Deux jours plus tard, son père est en prison, sa mère libre, et lui soulagé. Si elle le prend pour son héros, il se considère presque comme un bourreau à mettre son père en prison. Il laissera sa mère ici pour partir vers Chicago et ainsi commencer sa nouvelle vie.

« Hé petit, ça fait longtemps que tu joues ? » Il relève les yeux et croise le regard d'un type trop bien fringué pour se promener là dans ces ruelles sombres où le musicien apporte un peu de gaieté avec son piano. Il lui avoue que ça fait depuis petit, oui. Il a vingt-trois ans et enchaîne les petits boulots. Iic, il n'est personne. Tout recommencer à zéro c'est ce qu'il souhaitait, même s'il lui semblait que ça serait moins difficile. Le type s'approche. « Je connais quelqu'un qui t'aiderait peut-être. » Ce quelqu'un, c'est Gatsby. Il faut dire qu'Heathcliff en avait déjà entendu parler, mais il n'avait jamais eu l'occasion de le rencontrer en cher et en os. Il y a une première fois à tout. Parait que son charisme, son air froid et détaché de tout et ce petit côté sensible lorsqu'il s'asseyait derrière ses touches blanches et noires le convaincu. Il fut engagé directement.

xander, RYAAAAAAAN. merci beaucoup & je n'hésiterai pas promis.
sallie, je me répète, mais amanda est tellement parfaite. merci beaucoup.
roméo, tu peux parler toi hein, entre tes deux pseudos et tes deux choix d'avatars... merci beaucoup en tout cas. et le lien c'était une chose entendue, alors revis s'il te plait, sinon on ne pourra pas en avoir. merci beaucoup à toi aussi.

robb, merci beaucoup.
polly, jolie polly. j'suis assez d'accord, mais tu peux parler hein avec la miss heard. en plus ils jouent ensemble dans "syrup". bref, merci beaucoup, je n'hésiterai pas si besoin est.

graou, puis-je être ton "loup" ? merci beaucoup demoiselle.

merci beaucoup jolie bunny.

merci beaucoup ma belle. c'est gentil. je vais faire tout ça de suite.