"Bouge de là, Aaron !". Mon père me mis hors de son chemin d'une seule claque. Et c'était reparti. Maman se faisait frapper une fois de par mon géniteur. Non, je n'avais même plus envie de l'appeler papa, je le faisais bien sûr, pour éviter de me ramasser des coups. Une honte. Oui, mon père était une honte pour moi et ma mère, j'étais bien content d'un certain côté d'être fils unique, ça évite à ma fratrie inexistante une telle honte. Je ne compte pas le nombre de fois que j'ai dû le porter sur mon dos tellement il était bourré alors que je n'avais que dix ans. Je vivais dans la peur. Je ne savais pas ce qui pouvait arriver le lendemain. Je ne pouvais qu'espérer qu'il ne reviendrait pas bourré le soir venu. Mais un jour il n'est pas revenu. Ce même jour maman était en larme, pourtant semblais beaucoup moins stressé. Je ne comprenais pas. Pas encore du moins. Cette nuit là il n'est pas revenu. La suivante non plus. Au bout d'un moment son absence commençait à bien se faire remarquer, Maman m'expliqua alors que papa était mort dans un accident de voitures. C'était une ordure, je serrais la dernière personne à contredire ce fait. Mais dans ce genre de situation... On ne se souvient que du bon...

Déjà à l'âge de quatorze ans je ne fréquentais plus l'école, je travaillais au chantier où travaillais mon père jadis. Je ne servais pas à grand-chose, mais comme j'étais encore un gosse, le patron savait qu'il pouvait m'exploiter. Je travaillais donc comme un fou pour ramener un rien à la maison. Nous arrivions à peine à joindre les deux bouts chaque mois, voilà pourquoi j'ai dû quitter l'école plutôt. Je ne pourrais ainsi jamais réaliser mon rêve et devenir inspecteur. Les années passaient et ma mère est partie elle aussi, alors que je n'avais que vingt ans. J'étais alors tombé en dépression. Je ne savais vraiment pas quoi faire, tout ce que j'avais n'était plus. Je me retrouvais orphelins alors que je n'avais que vingt ans. Il m'a fallut un an pour me reprendre. J'avais décidé de me trouver une femme avec laquelle j'ai fais une formidable petite fille. Malheureusement, la vie n'était pas toute belle non plus après ça. Je n'avais aucun diplôme, je ne pouvais donc pas trouver de travail convenable. On ne pouvait pas vivre uniquement sur le salaire de ma femme. Alors, j'ai commencé à travailler illégalement. Ce que je faisais ? J'assurais la sécurité de certain transfert un peu douteux... Je suis tombé bien bas. Je voulais devenir une personne juste, une personne qui respecte les lois me voilà moi-même un criminel. A partir de là, tout est parti de travers.

C'était en janvier 1919, les ennemies de mon boss savaient que je m'assurais de sa sécurité, et qu'avec moi, il n'avait rien à craindre. C'est alors qu'ils ont décidé de s'attaquer à moi. Non, ne croyez pas qu'ils sont venus m'attaquer directement, non. Le soir, après le travail, je suis rentré à la maison. Un peu fatigué j'ai enlevé ma veste et mon chapeau en disant "Bonjour, tout le monde !" Aucune réponse. Je me suis dirigé vers le salon et une fois de plus j'ai tenté de saluer ma femme et ma fille. Je ne m'inquiétais pas spécialement, après tout c'était mon anniversaire, il était fort probable qu'ils me préparent une surprise, je m'avançais avec un grand sourire et j'ai répété une fois de plus: "Bonjour tout le m...". Je me suis arrêté net de parler lorsque j'ai aperçus une feuille accroché à un mur par un couteau de cuisine. Je me suis approché de celle-ci et je l'ai lu :

"Aaron,

Nous t'attendons à l'entrepôt de whisky. Viens seul et aucun mal ne sera fait à ta petite famille.

P.S.: Nous t'avons laissé une part du gâteau."

Furieux j'ai chifonné la feuille avant de la jeter à travers la pièce. Ensuite j'ai saisis le couteau que j'ai soigneusement dissimulé dans mon pantalon, j'ai enfilé ma veste et j'étais partis sur les lieux du rendez-vous. Lorsque je suis arrivé il y avait le rival de mon patron et deux de ses gardes du corps qui avaient leurs armes braqué sur la tête de ma femme et de ma fille. "Bien, nous avons donc ici toute la famille Cooper... Qu'allons nous bien pouvoir faire de vous ?" Je ne comprenais rien, vraiment rien du tout à ce qui était en train de se passer. "Vous me vouliez, je suis là ! Laissé les partir maintenant !". L'homme en costume s'approchait de moi avec sûreté, il savait très bien que je n'oserais pas le toucher, j'avais bien trop à perdre. "Les laisser partir ? J'ai une bien meilleure idée et si je les tuais ? Perdre un être cher te ferais bien plus de mal que de mourir, n'est-ce pas ?" Il leva la main et les deux hommes ont tiré, après quoi le boss sortis un fusil à son tour et me tira dessus, une balle atteint mon torse, mais je me suis quand même mis à courir. La douleur ? Quelle douleur ? Je ne sentais rien. Une telle douleur face à la perte des deux personnes qui m'étaient le plus cher au monde ? Incomparable ! J'ai sorti le couteau de mon pantalon et j'ai sauté sur l'homme. Manque de chance, j'ai raté mon coup au lieu de lui trancher la gorge je lui ai coupé un doigt. Les deux autres hommes présent sur les lieux sont venus m'écarter de leur chef. Je n'arrivais plus à me relever, c'était peut-être fini, mais je m'accrochais à la vie. Je ne voulais pas mourir. L'homme, qui maintenant était amputé d'un doigt s'approcha de moi, apparemment, il voulait s'assurer que j'étais bien mourant. Je lui ai alors craché au visage et tant bien que mal je lui ai dit "Je te retrouverais, enfoiré"

J'ai survécu par miracle. J'ai extrait moi-même la balle qui s'était planté quelque part au-dessus de mon coeur. Cette année là, je n'avais qu'une idée en tête : me venger. J'ai eu beaucoup de mal à retrouver cet homme. Mais grâce à certaines de mes connaissances j'ai entendu dire qu'il était partit à Chicago. Je l'avais suivis jusque là. Et je l'ai retrouvé.

"Bonjour, je viens rendre visite à un vieil ami, il s'appelle Marco Porelli." "Oui, très bien... C'est la chambre 271. Au revoir." Ca y est ! J'allais enfin me venger. Je montais les marches, mon coeur battait à toute allure. Je toquais à la porte. "Oui ?" C'était lui ! J'ai reconnus sa voix. J'étais resté devant la porte en attendant qu'il vienne m'ouvrir. Je ne fus pas surpris de voir un de ses hommes m'ouvrir d'ailleurs. J'ai collé le bout de mon fusil contre son front et tout lui prenant son arme je lui ai dit d'avancer. Une fois à l'intérieur un homme était déjà prêt à me tirer dessus. Mais j'étais plus rapide. Et je n'ai pas tardé à tuer le deuxième. Il ne restait plus que moi et cet homme, cet homme qui a tué ma famille, cet homme qui m'a tout enlevé... Cet homme qui m'a détruit. "Mais... Aaron..." "La ferme, Aaron est mort il y a bien longtemps, je m'appel Michael." Il implorait mon pardon, se cherchait des excuses et essayait de me résonner, mais il était trop tard. C'était un homme mort. Ce n'était qu'une question de secondes. Le temps que je recharge mon arme. "C'est fini Marco.". Je lui ai tiré une balle entre les deux yeux. Et je suis sortis par la fenêtre, car je savais que la sécurité était en train d'arriver.

Je n'avais plus rien à faire, j'avais maintenant accompli mon but ultime. J'allais faire quoi maintenant ? Sauter du haut d'un immeuble ? Ou peut-être continuer à vivre dans la souffrance ? Je m'étais dirigé vers le port. Je voulais regarder un peu les bateaux au loin. Au passage j'ai vu un homme ivre mort posé par terre. Il était en larme. Lui aussi avait surement ses problèmes. Qui sait peut-être pire que les miens. Mais je ne me suis pas approché de lui pour l'aider. Tout comme personne ne viendra m'aider moi. Car on est tous pareil. On ne se préoccupe que de nos propres problèmes et ce qu'on soit les plus à plaindre ou non. "Mickael Cooper ?" Une voix venue d'une voiture qui venait tout juste de s'arrêter m'interpella. "Que me voulez-vous ?" "Juste parler.". J'hésitais un instant de monter dans la voiture. Je venais tout juste de tuer un homme important aux yeux de quelques dizaines de personnes, qu'est ce qui me dit qu'une fois dans le véhicule on ne me tuerais pas ? Mais après tout, je n'avais plus peur de la mort. Je suis rentré et j'ai fait la connaissance de Gatsby. "Bonjour Mickael, je suis ton parcours depuis un moment déjà. Depuis la mort de..." Après lui avoir fait un regard noir, il reprit son discourt en passant cette phrase. "D'après ce que j'ai entendu, tu es un homme sans coeur, tu sais garder ton sang froid, néanmoins tu as des principes... Une qualité rare de nos jours." "Ne tournez pas autour du pot s'il vous plait" "J'aimerais t'engager".

nom : Seb › âge : 18 ans › présence : quotidienne à priori › où as-tu connu le forum ? Bazzart › un commentaire à faire ? › crédit de la fiche : google image (a) › personnage inventé, scénario, pv ? PV

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<span class="taken">james franco <b>›</b></span> a. michael cooper