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 very bad trip › heathcliff.

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morals were looser n' the liquor was cheaper.




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MessageSujet: very bad trip › heathcliff.   very bad trip › heathcliff. EmptyMer 12 Juin - 21:33

› heathcliff & sam.
I ain’t got time for you baby. Either you’re mine, or you’re not. Make up your mind sweet baby. Right here, right now’s all we got. A little party never killed nobody. So we gon’ dance until we drop, drop. A little party never killed nobody. Right here, right now’s all we got.
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C'était le genre de soirée un peu trop rares dans la vie de Sam Wiltshire. Les soirées où il était dispensé de service, les soirées où on l'autorisait à vivre sa vie comme il l'entendait. Et autant dire que, quand il s'y mettait, ce n'était pas qu'à moitié ; il était presque ivre à déambuler dans les rues, sans but précis. Pourquoi ? Il prétendait que c'était pour soigner sa couverture du gentil barman un peu foufou, mais même lui avait du mal à gober son mensonge. Comment ? Il ne s'en souvenait déjà plus. Certainement s'était-il mis minable un peu plus tôt dans la soirée, dans un des bars de Chicago. Il était dans un état pitoyable, mais ça le faisait sourire, ça le faisait rire même, de constater qu'il pouvait encore tomber aussi bas. Une espèce d'euphorie malsaine lui tordait les entrailles et le faisait délirer, comme un pauvre fou parmi la foule toute entière. Qu'importait. Demain serait un autre jour, demain, tout le monde aurait oublié, et lui le premier.

La trompette sifflait encore entre les parois de son crâne, le mal de tête était là, il allait bientôt le faire imploser mais curieusement, il n'en ressentait que peu la douleur. Peut-être était-ce l'alcool qui atténuait la migraine, il se plaisait à l'espérer, quelques fois qu'une autre substance ait fini dans son verre sans même qu'il ne s'en rende compte. Encore une fois, cela n'avait pas la moindre espèce d'importance, il était bien trop à l'ouest pour y penser. Bousculant une ou deux personnes dans la rue, s'excusant avec un temps de retard à chaque fois, il continuait son bout de chemin. Il était tard, il était temps de rentrer ; Chicago pouvait devenir dangereuse la nuit. Il n'avait pas peur des autres criminels non, pas tellement. Il avait surtout peur que les flics le retrouvent, le reconnaissent, et l'envoient derrière les barreaux. Hors de question d'y retourner.

Hors, ce que Sam semblait avoir momentanément oublié, c'était que Lincoln place était gigantesque. Le numéro de son appartement n'était pourtant pas bien dur à retenir, mais non, rien n'y faisait ; il ne trouvait même plus l'immeuble. Quelques suppositions folles firent leur apparition à la surface de son esprit ; peut-être qu'en réalité, il n'était même plus à Chicago. Peut-être qu'ils avaient détruit l'établissement pendant qu'il s'écorchait le coeur au fond d'un verre de whisky. Toujours plus paumé, il poursuivait pourtant sa recherche, dans l'espoir de tomber comme par miracle devant la porte de la résidence. Et c'est là qu'il le vit. Lui. Celui qui se faisait appeler Heath au club, enfin, c'est ce qu'il avait pu entendre au détour d'une soirée. Un gars de son âge, pianiste pour Gatsby. Il ne lui avait jamais parlé, non. Pas par manque d'occasions, mais plutôt car les regards qu'ils s'échangeaient l'un et l'autre l'en avait dissuadé. C'était bien plus amusant, ce petit jeu silencieux, sur fond de curiosité et d'un peu de provocation.

À la fois surpris de le croiser là, au milieu de nulle part - enfin, nulle part - il l'interpella. « Heaaath ! Heaaath, m'laisse pas là Heaaath ! » Sous l'emprise de ce doux poison dont il s'était enivré toute la soirée, Wiltshire se permettait toutes les familiarités avec ce gars qui au final, n'était rien de plus qu'un inconnu. La démarche peu sûre, il s'approcha du brun. « Dis, j'ai perdu mon appartement. Enfin c'était peut-être les clés. Ou la veste où il y avait les clés. » Il resta un moment planté là, avec un sourire d'imbécile heureux, à réfléchir sur ce qu'il avait perdu, et ce qu'il cherchait. C'était un peu complexe, et ça s'emmêlait dans sa petite tête ou s'ajoutait un rythme frénétique de batterie qu'il avait entendu plus tôt dans son périple. Une moue un peu contrite se dessinait sur son visage, alors qu'il ne savait plus quoi faire pour rentrer chez lui. « Dis, s'te plaît, tu m'aides ? » Demanda-t-il presque timidement. Sam sobre, demander de l'aide ? Jamais, plutôt crever la gueule ouverte. Son ego en aurait pris un trop gros coup. Mais là, à demi-conscient de ce qu'il pouvait bien débiter comme ineptie, il n'était plus lui-même. Il avait perdu tous ses principes, il avait essayé de les rattraper, de courir après. Mais sur l'instant, la seule chose à laquelle il pouvait se raccrocher, c'était ce fameux Heath.

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MessageSujet: Re: very bad trip › heathcliff.   very bad trip › heathcliff. EmptyJeu 13 Juin - 16:20

S'oublier. Il faut s'oublier. S'effacer sous des vapeurs alcoolisées, tracer d'autres traits, un autre portrait. Quelqu'un d'autre. Lâcher le rôle, céder le premier plan, s'enterrer sous les affres douteuses de la perte de contrôle. Non, Heathcliff ne fait pas exception à la règle. Lui aussi sort, lui aussi s'oublie. Les rues étrangères à ses souvenirs confus défilent et il est là, errant comme un pantin à qui on aurait coupé les fils. Pinocchio esseulé, il marche à tâtons, fixant d'un air hagard le goudron à peine éclairé par les lampadaires, qui vacillent dangereusement lorsqu'il les regarde. Est-ce qu'eux aussi ont bu ? Est-ce qu'eux aussi rêvent d'autre chose ? Peut-être. À cet instant-là de toute façon, Heath est bien en peine de différencier le vivant du stoïque. Est-ce qu'ils l'observent ? Un instant, il se plait à s'imaginer ces tiges droites au cerveau éclairé en de fins espions, dormant la journée et n'ouvrant leurs grands yeux plein de lumières le soir. Il se met même à rire, l'enfant, se moquant de sa propre imagination qu'il enferme bien trop tous les jours dans cette cage en acier qu'on appelle la raison.

Nulle fanfare dans sa tête à lui, juste un vide intersidéral, parfois brouillé par quelques pensées égarées, filant comme les comètes d'un ciel d'encre. Elles passent, là, aussi brillantes qu'instantanées. Et puis s'éteignent. Ou disparaissent, du moins assez loin pour ne plus être perçue. Peut-être devrait-il rentrer chez lui. Il ne sait même pas quelle heure il est, même pas avec qui il était. Peut-être s'est-il mis dans cet état tout seul, comme un grand, comme un con, comme un enfant reclus de cette société pionnière. Pourtant, dans les cachots de sa mémoire embrouillée, il reconnait sa rue, quelques mètres plus loin. C'est là qu'il entend la voix. « Heaaath ! Heaaath, m'laisse pas là Heaaath ! » Il fronce les sourcils. Ça y est, il rêve maintenant ! Il se prend la tête entre les mains, voulant faire taire cette schizophrénie survenue d'un seul coup. Puis il voit la silhouette s'avancer vers la sienne et associe directement le timbre de voix à ses souvenirs. Il ne sait même pas s'il lui a déjà parlé. Des regards, des échanges silencieux, des sourires parfois, des clins d'oeil d'autres fois, l'indifférence rarement, et une certaine provocation dans leur comportement. Heath – eh oui, il l'a appelé ainsi alors... – l'observe, ne se gênant pas pour le dévisager de haut en bas. Accentué par l'alcool, il lui apparait encore plus attirant. « Dis, j'ai perdu mon appartement. Enfin c'était peut-être les clés. Ou la veste où il y avait les clés. » Le pianiste se met à rire. Ça paraitrait normal pour n'importe qui. Mais Heath, on l'entend si peu rire que ça ressemble presque à un miracle. Croix rouge sur le calendrier. C'est sûrement l'alcool. D'habitude, le britannique conserve son armure. L'alcool l'a dissoute, aussi facilement que l'aurait fait de l'acide. Troublant. Il pose ses prunelles toujours aussi sombres sur le sourire éclatant de Sam. « Ben dis donc, c'est qu'il doit pas t'aimer beaucoup l'pauvre ! Tu lui fais des misères ? » Oui, oui, il parle bien de l'appartement. Ou peut-être de la veste, qui sait. À vrai dire, dans sa tête aussi ça s'embrouille assez. Il devrait se rappeler qu'ils ne se connaissent quasiment pas, mais à cet instant-là, ça pourrait être son meilleur ami.

« Dis, s'te plaît, tu m'aides ? » Heath se demande d'abord comment. Il se gratte le menton, la mine septique, jetant de temps à autres quelques coups d'oeil suspicieux vers Sam – c'est bien Sam son nom au moins ? Mais attendez.. ne dit-on pas « Sam, c'est celui qui n'boit pas ? » Ah, non. À cette époque, Heath ne connait pas encore ce diction. Sam non plus, on dirait. « Bah j'sais pas ce que t'as fait de ton appart' moi ! Si faut, tu l'as perdu dans le métro. » What ? Bon sang, il est capable de sortir un nombre de conneries à la suite assez étonnant. Sous l'emprise de l'alcool, souvenez-vous. Sinon, Heath ne parle presque jamais. Pas pour ne rien dire en tout cas. Mais finalement, il lui affiche un sourire aussi cliché de « l'imbécile heureux » en croisant les bras. « Mais si tu veux, tu peux venir dans le mien ! Il est docile comme appart', il s'enfuit pas, lui. En plus, j'crois qu'il me reste encore un fond de bouteille ! Et y a un canapé pour qu'tu puisses dormir tranquille. Ça t'dit ? » propose-t-il, un sourire encore plus grand, visiblement satisfait de son idée, qu'il considère presque comme un développement digne d'un grand chef d'entreprise. En attendant la réponse de son euh ... eh bien disons simplement de Sam, il l'observe paisiblement, décrivant ses traits comme pour les retenir. Pour se les projeter mentalement à un autre moment. Plus tard, demain, un autre jour, éveillé, sobre.
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MessageSujet: Re: very bad trip › heathcliff.   very bad trip › heathcliff. EmptyMar 18 Juin - 18:58

L'interpeller n'était peut-être pas une si bonne idée. Il ne le connaissait pas. Le pianiste se retourna vers lui, le dévisageant. Sam lui offrit un large sourire, et détailla ses traits. Il avait cette drôle de lueur dans les yeux, ce petit quelque chose qui lui disait que lui non plus n'était pas vraiment sobre. Son rire était un autre indice, même s'il planait bien trop pour se rendre compte de l'importance de la chose. « Ben dis donc, c'est qu'il doit pas t'aimer beaucoup l'pauvre ! Tu lui fais des misères ? » De qui parlait-il. Wiltshire l'avait déjà oublié. Il fronça un peu les sourcils, son sourire se déformant dans une moue un peu confuse. Ah, oui. L'appartement. « Beh... J'sais pas. C'est un peu le bordel, mais comme ça, pas plus. » Et à mesure qu'il parlait, il essayait de faire se rejoindre l'index et le pouce de sa main gauche, sans succès. Tout ce qu'il voulait signifier, c'est que c'était un peu mal rangé dans son appartement, juste un peu. Qui l'eut cru pourtant, que Sam, le barman qui gardait toujours son espace de travail impeccable vivait dans un appartement sans dessus dessous.

Sam, demander de l'aide ? C'était une première. Le genre d'événement exceptionnel qui, comme le passage d'une comète, ne se produisait qu'une fois toutes les décennies. D'autant plus que, au final, c'était qui Heath pour lui ? Quelqu'un qu'il ne connaissait pas. Pas assez pour s'abaisser à lui demander de l'aide. Et pourtant sur l'instant, il avait tout oublié ; à croire que l'alcool avait fait taire son ego sur-dimensionné. Ce qui en soi, n'était pas une mauvaise chose. « Bah j'sais pas ce que t'as fait de ton appart' moi ! Si faut, tu l'as perdu dans le métro. » Le barman éclatait de rire. Leur conversation ne rimait à rien. Elle n'avait aucun sens, et n'importe quelle personne normale passant par ici aurait certainement signé une décharge pour les envoyer dans un asile. Ils étaient juste dans un monde à part, un monde différent où ils pouvaient être n'importe qui. Et surtout n'importe quoi, apparemment. « Mais qu'est-ce'tu racontes là ? J'veux pas dormir dans le métro... Fait froid, y'a des trains, j'vais me faire écraser. Y'a des alcooliques aussi, ça fait peur... » Ironie du sort, parce qu'il pensait qu'il valait mieux que tous ces ramassis de bars ? Ces piliers de comptoirs qui finissaient leur soirée, étendus sur un banc de gare à se siffler le fond d'une bouteille ? Non. Il ne valait pas mieux à cet instant. Il était tout aussi ivre qu'eux, tout aussi prédisposé à faire la moindre connerie qu'on lui proposerait. Pathétique.

Il regardait Heathcliff de plus près, maintenant qu'il était devant lui. Il regardait ses yeux hazels, son visage. Il le regardait lui tout entier en réalité. Il avait un petit air sympathique et un peu amoché. Un drôle de sourire d'abruti qui lui allait plutôt bien. Un sourire un peu semblable à celui que Sam arborait depuis le début de la soirée. Il se faisait la réflexion que l'autre était plutôt mignon. Et que peut-être, dans une autre vie ; une vie où Sam Wiltshire se serait réellement appelé ainsi, une vie où il n'aurait tué personne, une vie où il n'aurait pas été une personne dangereuse, peut-être que les choses auraient pu tourner de manière tout à fait... Étrange entre les deux. « Mais si tu veux, tu peux venir dans le mien ! Il est docile comme appart', il s'enfuit pas, lui. En plus, j'crois qu'il me reste encore un fond de bouteille ! Et y a un canapé pour qu'tu puisses dormir tranquille. Ça t'dit ? » Se plongeant dans une réflexion des plus profondes, il restait perplexe face à Heath. C'était quoi ça ? Un piège ? Cette pseudo paranoïa refaisait son apparition à la surface de son esprit. C'était quoi ce plan tordu ? Fronçant un peu les sourcils, il croisait les bras. « Hmhm. Intéressant. » Il affichait pour le coup un air des plus sérieux. Un air qui ne lui allait pas tellement. Regardant le brun de la tête aux pieds, il reprit alors. « Ma mère m'a dit de pas faire confiance aux inconnus et de pas aller chez eux... On sait jamais c'qu'ils peuvent faire ces gens-là... T'es peut-être méchant qui sait ? Ptêtre que tu veux faire des trucs avec moi que t'as pas le droit de faire. » Le paroxysme de la connerie, voilà ce qui se reflétait dans les mots du barman. Heureusement qu'il n'était qu'à demi-conscient de ce qu'il racontait, car il aurait bien eu envie de se donner une sacrée claque. Se rendait-il compte d'à quel point il passait pour un imbécile ? À peine. Il demeurait suspicieux, un court instant.

Quelques maigres secondes, avant de finalement se jeter dans les bras de Heathcliff. « Meuh oui, j'acceeeepte. C'est où ? C'est loin ? Pacque je peux pas conduire, j'ai perdu mes clés... » Il devait peut-être le relâcher, non ? Ouais, c'était une bonne idée. Mais il lui fallu quelques minutes pour se rendre compte qu'il y allait un peu fort. Quelques minutes pour se reculer, se raviser et sentir ses joues rougir, comme un gamin que l'on venait de disputer car il avait fait une bêtise. Ses yeux brillaient, et il regardait encore et toujours l'autre inconnu. Était-ce au moins une bonne idée ? Sam n'en savait rien. Mais de toute façon, quelle importance. Ce soir, ils n'étaient plus personne, sauf deux âmes esseulées qui se laissaient aller aux courants des effluves enivrantes de l'alcool.

hj ; désolé, c'est pas terrible. very bad trip › heathcliff. 216163737 je me rattrape au prochain.
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