› les états-unis des années vingt

**Jay Gatsby**morals were looser n' the liquor was cheaper.

les états-unis des années 1920.

THE MORALS WERE LOOSER N' THE LIQUOR WAS CHEAPER.

Afin de mieux connaître l'époque dans laquelle votre personnage va évoluer et éviter ainsi les inepties ou autres incohérences, voici un bref résumé du contexte social, économique et culturel des années mille neuf cent vingt. › les états-unis des années vingt 2380002855

› les états-unis des années vingt 2380002855

la ségrégation raciale :
› Les populations noires-africaines vivent la ségrégation dans les grandes villes, notamment à Chicago, où des émeutes raciales explosent. Ils doivent vivre un mode de vie sans scolarisation qui les exclut du monde des blancs à tout les niveaux. Ils sont payés au lance pierre pour les boulots ingrats que les blancs ne veulent pas faire. Ainsi, vous ne verrez jamais un noir boire un verre de whisky à côté d'un blanc dans un bar de la ville. Ils ont leurs espaces réservés et ne sont pas autorisés à boire à la même fontaine que les blancs. Les immigrés sont très mal vus et des dizaines crimes anti-noirs ont lieu chaque semaine. Le second Klu Klux Klan, dont les partisans sont estimés à cinq millions à cette époque, sévit et laisse derrière lui de nombreuses victimes.

la condition des femmes :
› La littérature et le cinéma véhiculent l’image d’une nouvelle femme américaine des Roaring Twenties : la « flapper », traduit en Europe par l’émergence de l’image de « la garçonne ». Elle est le symbole de la femme affranchie, a les cheveux et les vêtements courts. Elle fume en public, brave la prohibition et se maquille. Elle sort et danse le charleston, le black bottom ou le lindy. Le travail ou la maison ? C’est la question qui se pose aux femmes des années mille neuf cent vingt. Les femmes occupent en général des activités nécessitant un faible niveau de diplôme et ont un niveau de responsabilité peu élevé : travaux domestiques et de service, ouvrières peu qualifiées, employés de bureau… Les salaires féminins demeurent en outre largement inférieurs aux salaires masculins. Au niveau politique, elles obtiennent le droit de vote en mille neuf cent dix-neuf. La présence des femmes à des postes politiques se développe mais reste minoritaire et anecdotique.

la prospérité économique :
› Les Roaring Twenties sont caractérisées par une forte prospérité économique et qu'on a souvent qualifié de « deuxième révolution industrielle » pour le pays. Les États-Unis sont le théâtre d’innovations techniques et d’avancées scientifiques. Ainsi, la productivité du pays augmente par exemple, grâce au remplacement de la vapeur dans les usines par l’énergie électrique. L’industrie automobile est souvent présentée comme représentative de la période, comme un secteur en pleine expansion et caractéristique de ces roaring twenties grâce à la mécanisation et le processus de production en chaîne de montage. Le pouvoir d'achat des ménages américains augmente considérablement. Le secteur de la publicité se développe et pousse la population à consommer toujours plus.

la prohibition et le gangsterisme :
› En mille neuf cent dix-neuf, la fabrication, l’achat, la vente et la consommation de boissons alcoolisées à plus d’un degré deviennent prohibés. La prohibition de l’alcool est portée par des motivations tant éthiques, morales que scientifiques (question de santé publique) et économiques. La société américaine se divise alors en deux camps : les « dry » (secs) prohibitionnistes et les « wet » (humide) anti-prohibitionnistes. Mais assez rapidement se met en place une vaste entreprise de contournement de la règle. La consommation d’alcool mondaine se développe dans les fameux « speakeasies », bars clandestins souvent déguisés derrière des noms de fausses associations. Les « bootleggers », contrebandiers de la prohibition organisent un véritable commerce souterrain de l’alcool. Ces bootleggers sont organisés en mafia et en gangs la plupart du temps italiens ou irlandais. Ils contrôlent non seulement le trafic d’alcool mais ont aussi la main mise sur le trafic de drogue, la prostitution ou les jeux d’argent dans les grandes villes. Ce gangstérisme est très peu réprimé par les pouvoirs publics qui vont même jusqu’à y prendre part et s’y corrompre. Ce climat de clandestinité explose parfois au grand jour lors de règlements de compte meurtriers.

la mode et la culture :
› Les Roaring Twenties sont « l’ère du jazz », du blues, du ragtime, du spiritual gospel et du swing. Le « style Nouvelle-Orléans » fait fureur aussi bien dans les populations noires du sud du pays en exil économique au Nord que dans les populations blanches huppées. Cette émergence d’une « culture noire » revisitée ne remet pas en cause pour autant le climat de ségrégation sociale et raciale à l’œuvre dans cette Amérique des années mille neuf cent vingt. Cette « ère du jazz » qui fait fureur parmi les jeunes, ne fait pourtant pas l’unanimité. Vue comme le déclin de la décence des plus jeunes, accompagnant des danses où les jeunes femmes ne sont plus chaperonnées, les générations plus anciennes voient ces nouveaux musiciens comme des « dégénérés ». Les années mille neuf cent vingt aux États-Unis correspondent au début de l’âge d’or Hollywoodien. On peut dès lors parler « d’industrie Hollywoodienne » : Hollywood produit sept cent films par an et inonde le marché mondial.