Je suis née à Chicago, le 21 juillet 1900, c’est sûrement pour ça que mon deuxième prénom est Summer, mais je ne sais pas d’où vient Destiny. Je n’ai jamais cherché à comprendre mais j’aime quand même ce prénom. Je n’ai jamais apprécié de venir d’un milieu privilégié, encore moins quand on sait que l’égalité hommes-femmes n’est pas d’actualité. Je me suis rendu compte très tôt que les femmes n’étaient que des objets et je savais que mon père n’aimait pas la mentalité des autres hommes, il était très respectueux envers les femmes.

J’étais la pauvre petite fille riche pourrie gâtée qui avait perdu sa maman à l’âge de dix ans, à cause d’un stupide accident. Mon père n’y croyait pas, il disait que c’était l’œuvre des malfrats de Chicago qui n’avaient fait ça que pour faire parler d’eux. Moi, je suis toujours convaincue que ce n’était qu’un accident domestique et qu’il n’y avait aucune idée criminelle derrière ce fameux incendie. Mon père et moi, on n’a jamais été très proches. Il a toujours cherché à combler le manque d’une présence féminine – ainsi que de celle de sa paternité - avec des cadeaux qu’ils m’offraient régulièrement… Quelques temps après le décès de maman, il a changé : c’est devenu un autre homme. Il commençait par me gifler à cause d’une seule petite chose qui n’allait pas, puis à force, il n’y avait plus aucune raison. Il défoulait son malheur sur moi, comme si je ne souffrais pas déjà assez de la disparition de ma mère… Quand il était violent avec moi, jusqu’à temps que je saigne, j’étais persuadée qu’il ne m’aimait pas. Mon corps finissait par être tout violet à cause des nombreux bleus qui le recouvraient… J’ai encore une cicatrice mais je ne me souviens plus de comment il me l’a fait, il ne vaut mieux pas. D’ailleurs, est-il possible de faire mal à une personne à ce point-là si on l’aime ?

J’avais commencé à me rebeller à dix-sept ans, à faire tout le contraire de ce qu’il me disait de faire, même si je devais subir des coups car je n’obéissais pas comme ses employés le faisaient. Je savais enfin dire non. C’est comme ça qu’à dix-sept ans, j’ai décidé de montrer que personne ne me dicterait ma conduite, pour rien au monde. Je fréquentais de très mauvais garçons qui m’ont fait plus de mal que de bien. Ensuite, j’ai commencé à me prostituer et je savais pertinemment que je lui faisais honte, à mon père. J’avais toujours envie de défier tout le monde, leur montrer que mon destin n’était pas tracé d’avance comme mon prénom aurait pu le faire croire. Je ne sais pas trop pourquoi j’ai fait ça… Ce qui était sûr, c’est que ça ne pouvait pas être pour le salaire comme à la base j’avais déjà tout ce que je désirais. Peut-être que j’avais besoin d’un peu plus d’attention, de me faire plus remarquer… Il ne faisait que travailler après le décès de maman et je passais tout mon temps à la maison, avec ma nourrice. Quand il rentrait, il me frappait, quotidiennement. Pour ne pas en mourir, je dansais beaucoup, je lisais et j’adorais chanter, j’aurais aimé apprendre à jouer d’un instrument de musique mais mon père était contre, allez savoir pour quelle raison…

Le fait est que dans ce métier, je me sentais vivante. Je savais aussi qu’un bon nombre d’hommes me désirait et je trouve toujours que c’est quelque chose de très gratifiant, peut-être même qu’ils m’aimaient un peu. En débutant, je suis entrée au Bunny’s Club, où j’ai été recrutée par Jay Gatsby, un homme que je respecte énormément ainsi que tous mes collègues. J’avais la chance de pouvoir chanter au sein du club, ce que d’autres n’avaient pas forcément et j’en éprouvais une certaine reconnaissance envers mon patron. Grâce à lui, j’avais pu faire la connaissance d’un homme qui s’appelle Xander. Il exerce le métier de bouncer, c’est un de mes collègues et j’avoue que je ne suis pas indifférente à son charme… Il a ce petit quelque chose qui fait qu’il est différent des autres hommes que je fréquente, or je ne sais pas quoi. Un soir, j’avais décidé d’aller lui parler pour en savoir un peu plus. On a pu discuter et au fur et à mesure, je comprenais qu’il y avait bien plus qu’une simple attirance… Je me sentais encore plus vivante quand il était à proximité que dans mon métier. Devais-je le lui faire comprendre ?

pseudo/prénom : Emy. › âge : 16 ans. › présence : 6/7 maximum sinon je peux poster un rp au moins une fois par semaine mais la plupart du temps, je poste plus. › où as-tu connu le forum ? Bazzart. › un commentaire à faire ? Il est splendide . › crédit de la fiche : tumblr. › personnage inventé, scénario, pv ? scénario.

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<span class="taken">emilia, clarke <b>›</b></span> destiny s. walker.